Le chant du 14 juillet

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Dieu du peuple et des rois, des cités, des campagnes, De Luther, de Calvin, des enfants d’Israël, Dieu que le Guèbre adore au pied de ses montagnes, En invoquant l’astre du ciel. Ici sont rassemblés sous ton regard immense De l’empire français les fils et les soutiens, Célébrant devant toi leur bonheur qui commence, Égaux à leurs yeux comme aux tiens. Rappelons-nous les temps où des tyrans sinistres Des Français asservis foulaient aux pieds les droits ; Le temps, si près de nous, où d’infâmes ministres Trompaient les peuples et les rois. Des brigands féodaux les rejetons gothiques Alors à nos vertus opposaient leurs aïeux ; Et, le glaive à la main, des prêtres fanatiques Versaient le sang au nom des cieux. Princes, nobles, prélats, nageaient dans l’opulence Le peuple gémissait de leurs prospérités ; Du sang des opprimés, des pleurs de l’indigence, Leurs palais étaient cimentés. En de pieux cachots l’oisiveté stupide, Afin de plaire à Dieu, détestait les mortels ; Des martyrs, périssant par un long homicide, Blasphémaient au pied des autels. Ils n’existeront plus, ces abus innombrables La sainte liberté les a tous effacés ; Ils n’existeront plus, ces monuments coupables : Son bras les a tous renversés. Dix ans sont écoulés ; nos vaisseaux, rois de l’onde, À sa voix souveraine ont traversé les mers : Elle vient aujourd’hui des bords d’un nouveau monde Régner sur l’antique univers. Soleil, qui, parcourant ta route accoutumée, Donnes, ravis le jour, et règles les saisons ; Qui, versant des torrents de lumière enflammée, Mûris nos fertiles moissons ; Feu pur, oeil éternel, âme et ressort du monde, Puisses-tu des Français admirer la splendeur ! Puisses-tu ne rien voir dans ta course féconde Qui soit égal à leur grandeur ! Que les fers soient brisés ! Que la terre respire ! Que la raison des lois, parlant aux nations, Dans l’univers charmé fonde un nouvel empire, Qui dure autant que tes rayons ! Que des siècles trompés le long crime s’expie ! Le ciel pour être libre a fait l’humanité : Ainsi que le tyran, l’esclave est un impie, Rebelle à la Divinité.
Informazioni

Inno su una poesia di Marie-Joseph Chénier. Prima rappresentazione: Parigi, Champs de Mars, 14 luglio 1791. Ripresoreso nella prima scena del "Trionfo della Repubblica o Camp Grand Pré", rappresentato all'Opera di Parigi (27 gennaio 1793). - Eseguita molte volte fino alla Fête de la Concorde del 14 luglio 1800.

 

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